Dans le monde du conseil, lorsqu’il s’agit d’infrastructure technologique et d’architecture informatique, la réponse classique est souvent (et malheureusement) : « ça dépend ». Une réponse motivée par de nombreux facteurs complexes.
En matière de plateformes cloud, il n’y a plus de doute. En 2023 et pour les années à venir, la voie est tracée : la guerre du cloud est terminée, et c’est le cloud qui l’a emporté.
En moins de cinq ans, les assureurs sont passés d’un profond scepticisme à l’adoption complète de stratégies cloud-first. Alors, si le cloud a gagné, comment en est-on arrivé là en si peu de temps ?
Commençons par le plus évident : qu’est-ce que le cloud computing ? Une plateforme de cloud computing permet aux compagnies d’assurance, avec l’appui de fournisseurs de logiciels, de créer et d’héberger des applications dans le cloud sans avoir à se soucier de l’infrastructure sous-jacente.
Il est aussi essentiel de rappeler que le Software as a Service (SaaS) n’est pas synonyme de cloud.
Beaucoup d’assureurs et d’éditeurs utilisent les termes cloud computing et SaaS de manière interchangeable. Les applications SaaS sont des logiciels sous licence, accessibles par abonnement. Elles sont généralement déployées sur une plateforme cloud, mais ce n’est pas systématique.